Initiales HB 1ère partie
Il y a quelques semaines, lors de notre visite du nid, Pascalou avait évoqué le projet de visiter un autre lieu habité par des Poclain, en Savoie.
Une des particularité de ce site, c'est que les machines sont toujours en service, ce qui devient de plus en plus rare. Autre fait marquant, il y a 5 Poclain 350 dans la même carrière. Bref que demander de mieux, et le brun-caramel n'est pas de mise sur ces pelles, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Nous avions donc décidé d'y aller aujourd'hui, rendez-vous fût donc pris par Pascalou, venu en éclaireur mercredi, avec le maître des lieux, un certain Henri BOTTA.
Presque 70 ans, bon pied bon œil, Henri est passionné par ses machines. Il faut dire qu'il a débuté sa carrière en 1963 sur une FC30, machine précieusement conservée bien au chaud au milieu de ses consœurs.Bien entendu, elles ne sont pas s'en lui poser quelques soucis, elles sont un peu (trop?) gourmandes en huile hydraulique, mais bon elles tournent parfaitement, et ce n'est pas certain qu'une 365 tourne encore dans 30 ans ! ! !
Quand vous arrivez sur le site, c'est la 350 équipée du balancier de 9 m qui vous accueille. Cette machine a la particularité d'être montée sur un châssis à largeur variable.
D'après Henri, c'est sans doute une des dernières, si ce n'est la dernière, qui n'ait pas subi les assauts de chalumeaux mal intentionnés. Le châssis est beaucoup moins épais que sur les autres modèles, il me semble que l'élargissement se fasse par desserrage des boulons.
La deuxième machine alimente un des concasseurs, nous ne nous sommes pas trop attardés sur ce modèle siglé........CASE (entreprise américaine me semble-t-il). Bien que très propre et d'une belle robe rouge, ce marquage dans le contrepoids lui fait perdre tout son charme (sectaire, ha bon?? j'assume).
Plus sérieusement, cette pelle a reçu un berceau à l'arrière sur lequel devait prendre place un compresseur qui n'a finalement jamais été monté. Il aurait servi à alimenter un marteau de foration, projet d'Henri, avorté. Il faut dire que notre homme n'est pas du genre à butter sur un confettis, sans doute mais surtout parce qu' issu d'une génération de carriers habitués à se débrouiller, à inventer, à bidouiller. Et je sais de quoi je parle.
A suivre
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Un grand merci à Henri pour son accueil
Article lié: Iniales HB, 2 ème partie