La carrière des Roches, le site du Châble épisode 2
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Quand l'Ingénieur des Mines vous écrit, il n'est pas question de laisser lettre morte ses demandes. Aussi, suite à son courrier de décembre 1934, ce dernier ajoute, aux directives ministérielles, quelques demandes relatives aux effectifs, aux consommations d'explosifs et d'énergies ou à la production.
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Dans les archives, j'ai retrouvé la version manuscrite relative à la demande mais également la version dactylographiée. La lecture de ces documents me laisse quelque peu perplexe; en effet, s'ils sont datés de 1934/35, il est aussi fait mention des effectifs de 1929/1930, et je n'arrive pas à faire le lien. Et je n'aurai sans doute, sauf miracle, jamais de réponse.
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Il y a une autre particularité dans ce tableau, c'est la notion de mobilisable ou non, à rapprocher sans doute de la montée outre-Rhin du nazisme, je vous conseille la lecture de cet article: L'Allemagne nazie, de la prise de pouvoir à la dictature.
Quant à la question "des étrangers qui piqueraient le travail des français", la réponse du grand-père fût celle-ci: aucun mineur ni épinceur ne résident actuellement dans la région.
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Autre document retrouvé et dressé par l'Ingénieur des mines dans lequel sont précisés les noms et affectations du personnel.
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Concernant tous ces travailleurs étrangers, il faut aussi savoir que nombreux sont ceux qui ne sont pas restés, en particulier quand les besoins se faisaient moindres. On trouve dans les registres du personnel la mention "reparti faute de travail", mais aussi parce que le travail était laborieux. Imaginez, produire 6 700 m³ de matériaux finis sur l'année manuellement, aidé d'un simple concasseur à mâchoires..... même si à l'époque les gisements exploités étaient naturellement très fractionnés. Il n'était pas rare de voir des ouvriers ne rester que quelques jours. La grande majorité de ces travailleurs venait de la région de Murcia au sud de l'Espagne. Comment se donnaient-ils le mot, les informations? Je ne le sais pas. La solidarité entre immigrés a sans doute fait le reste.
A suivre.
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Photo de la famille Duarté prise au début des années 30, José à gauche rang du haut. Les casseux d'pierres.
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