600 des terrassiers français, BOUYGUES
Rappel historique: Le 6 mars 1974, le Conseil des ministres présidé par Georges Pompidou valide définitivement le projet de Ligne Nouvelle Sud-Est. Cette décision marque ainsi la fin de l'aérotrain, le concurrent du TGV, qui avait le défaut d'être dépendant du pétrole et n'était pas compatible avec le réseau existant. L'enquête publique débute en avril 1975 et la déclaration d'utilité publique (DUP) est signée le 23 mars 1976. En raison du plan d'austérité instauré par le gouvernement Barre, la construction est phasée : une première partie de Saint-Florentin à Sathonay est prévue pour 1981, puis une seconde en 1983 amenant la ligne aux portes de Paris. (Source Wikipédia)
En y réfléchissant bien, ces contraintes ont le mérite d'étaler les travaux dans un laps de temps plus important, de lisser la charge de travail, à l'opposé de ce qu'ont été les projets des années 2010 avec BPL et SEA réalisés en même temps. Plus vite, plus vite et plus rien à manger......
Si le nom de Bouygues est souvent associé au béton, aux travaux de bâtiments, de génie civil et d'ouvrages exceptionnels, il est aussi un terrassier. Et comme tous ses confrères nationaux le parc des compagnons du minorange était aussi composé de pelles Poclain et en particulier de 600 ck. La construction de la phase 2 de LN1 (Ligne Nouvelle n°1) permet la jonction en région parisienne sur la ligne classique, du côté de Combs la Ville, à une quinzaine de kms de la gare de Paris-Lyon. Le constructeur de Saint Quentin en Yvelines est pilote du groupement BOUYGUES/GUINTOLI du lot 2 sur lequel le premier coup de pelle sera donné le 1 mars 1980. Pour Bouygues, les OA, l'assainissement et 15 km de terrassements, pour Guintoli les 17 autres km, le volume total du lot est de 23 millions de m³.
Chaque entreprise mettra une Poclain 600ck, plus une 400 chez Bouygues accompagnés de dumpers de 35 T, Guintoli y ajoutera les traditionnels scrapers et bulldozers.
Place aux images de la 600 Bouygues qui terrasse exclusivement dans de la craie.
Que la Mémoire Vive