Deschiron sur le TGV Atlantique, part 1

Petit rappel historique. Milieu des années 80. François Mitterand, Président de la République inaugure en 1981 la première Ligne à Grande Vitesse entre Paris et Lyon.
La SNCF est convaincu de la pertinence du projet TGV. Confrontée à une saturation du réseau "classique", des études poussées concluent à la nécessité de construire une ligne nouvelle vers l'ouest et le sud-ouest de la France. Economiquement, le choix d'infrastructures nouvelles est préférable à l'aménagement du réseau.
En novembre 1982, le conseil des ministres approuve l'engagement des procédures de mise à l'enquête préalable d'utilité publique du TGV-Atlantique.
Cette infrastructure à grande vitesse est constituée par un Y, avec un tronc commun au départ de Paris et deux branches, l'une vers l'Ouest jusqu'au Mans, l'autre vers le sud-ouest jusqu'à Tours, la bifurcation se situant à Courtalain. La principale difficulté du projet est l'arrivée sur Paris, l'utilisation de l'ancienne plate-forme de la ligne de Paris à Chartres via Gallardon permettra la réalisation du projet et fera l'objet d'un traîtement particulier (tranchée couverte, appellée la coulée verte).
DESCHIRON est mandataire du lot 34 (portion de ligne sur laquelle le TGV portera le record du monde à 515.3 km/h). Volume de déblais 4, 9 millions de m³.
En 1986 et 1987, Deschiron utilisera, en plus de 15 scrapers 631 C/D, 2 pelles 600 M1 équipées de godets de 5 m³ et deux 400 avec godet de 3.6 m³. Elles tourneront avec respectivement 8 CAT 773B et 4 CAT 769C.
Je voudrai remercier chaleureusement Claude PARPEX, lecteur de ce blog, qui m'a fait la très belle surprise de m'envoyer ses clichés afin de vous les faire partager. De plus, ils sont d'excellente qualité. Que du bonheur, merci Claude.
Voici un premier échantillon de ses images.


